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Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/145

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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Et avec toute sa charité,
Les a mis sur ces cas et sur ces couillons.

AU MÊME

Qu’est-ce que cet ordre du Pape Clément,
De couper les bourses et le membre
Aux statues qui sont sur le Quirinal ?
Que voulez-vous que désormais dise le monde ?

D’autres que vous, croyant mener une vie sainte,
Ont mis le cul sur le trône papal,
Et de ce qui vous cause tant d’ennui
Ils n’ont pensé une foutaise, rien.

On va voir des statues, qui ont coûté
Tant d’argent aux principales familles,
Abîmées comme des gens qui ont le mal Français !

Voulez-vous un remède pour guérir les maux
Que cause la luxure en ce pays ?
Faites couper le vit aux Cardinaux.

AU MÊME

Le Pape a voulu prendre le soin
(Qui ne le regardait pas, des caleçons suffisaient)
De faire aux statues des Princes et des Guerriers
Enlever à l’instant même le cas ;

Il a pensé que ce membre pouvait