Aller au contenu

Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/204

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
192
L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Vous tanner le cul,
Que c’est un péché,

C’est tout juste comme
De dire à la moniche
Qu’on gagne une indulgence
En disant son chapelet :
Ils n’ont pas de raison,
Ils n’entendront pas.

SUR LE MÊME SUJET

Madrigal

Quiconque après avoir baisé,
Sans aller plus avant
En est resté là, coïon,
Mérite de perdre
Les baisers qu’il a obtenus.

Quiconque est arrivé au premier baiser
A vu se présenter l’occasion,
Et s’il n’en a pas profité,
Qu’il ne se plaigne pas à cette heure,
C’est à lui qu’en est la faute.


NOUVEL AMOUR DE L’AUTEUR

Qu’est-ce que cette foutaise que je sens,
Qui vient me farfouiller autour du cœur ?
Serait-ce par hasard ce grand bougre d’amour ?
Par Dieu ! je crois bien que c’est ce tourment-là.