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Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/36

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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Elle a raison, si elle la tient bien serrée
Et comme une relique bien couverte,
Parce que c’est une chose bénie.

Ceux qui veulent la voir découverte
Ou qui désirent en toucher la fente,
Il leur faut lui faire leur offrande.

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Qui est bien meilleur que l’or :
Que mille et mille en jouissent,
Il ne diminue pas d’un besant ;
On ne peut rien en rogner,
Il reste intact en capital.

Pour celles qui n’en font largesse
Il ne peut y avoir d’excuse :
À l’user il devient plus grand,
Il se conserve mieux ;
Mais, à le tenir sous clef,
Bien plus tôt il s’amoindrit.

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