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Page:L’Œuvre du patricien de Venise Giorgio Baffo, 1910.djvu/93

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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO

Le nez entre les tétons,
Et pour plus d’amusement
Un doigt dans le pertuis prohibé,
Alors, je vous le promets,
On s’en va, comme on dit, tout en suc ;
Et s’accroît encore la jouissance
Au moment qu’on va l’enfiler,
Si pour vous mettre en haleine,
Vous faites qu’elle vous manie.
Quand elle n’en peut plus,
Qu’elle tourne le cul en l’air,
Partout on la baise,
On lui flaire le cul,
Puis on lui saute dessus
Avec le cas dur et gros.
Et ainsi ferme et sec
On lui pousse tout ;
On la laisse péter,
Crier et faire ;
On va dedans et dehors
Jusqu’à ce qu’elle jouisse.
C’est bien autre que roses et fleurs,
Que baumes et liqueurs,
Bien autre que lait et que crème,
Que sucre et que manne !
Pas d’expression qui suffise ;
La matière est si vaste,
Qu’elle n’a ni fin ni fond,
Je m’y perds, je me confonds,
Je ne sais où je suis,
Mais je sais qu’en moniche je resterais toute ma vie.