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Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/20

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ils précédent les autres Voïéles ; & qu’ils compozent avec éles une méme ſilabe ; comme dans ces mos jeune, jour, déja, majeſté, vertu, vérité, &c.

L’u ét aûſi Conſone, cand il précéde l’r qui ét devant une Voïéle, au commanſemant d’un ſilable, comme dans ces mos, vivre, livre, vrai, &c.

L’i Conſone ét figuré an céte maniére (j) pour le diſtinguer de l’i Voïéle.

L’u Conſone doit étre figuré an céte faſon (v) au commanſemant ou au milieu des mos, pour le diſtinguer de l’u Voïéle.

Les Grammairiens ajoûtent l’y au nombre des Voïéles ; céte létre ét inutile dans nôtre Langue : car ceus qui la métent à la fin des mos qui ſe terminent par i, ſuivent l’éreur de quelques Maîtres Ecrivains, et des Compoziteurs d’Imprimerie.

Les premiers voïant, qui l’i qui ét à la fin des mos n’étét pas propre à reſevoir l’ornemant des parafes dont l’y ét ſuſceptible, ont amploïé l’i Grec, pour faire parétre davantaje leurs éxamples.