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Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/21

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Comme l’amploi de l’i ét tres-commun dans l’écriture, les Compoziteurs d’Imprimerie ont ſouvant recours à l’y, cand la câféte, ou (comme ils parlent) le câſetin du premier eſt vuide.

Cand on met l’i Grec à la fin de ces mos moi, Roi, loi, on an fait deus ſilabes ; car l’i Grec ſe doit prononſer ſéparémant.

Lor qu’il ét au milieu de deus Voïéles, il ſe doit prononſer comme deus i i ſéparés, c’ét pourquoi nous ï pouvons métre l’i avec deus petis poins ſur céte létre, comme dans ces mos moïen, voïant.

Il faut dire la méme choze de l’i Grec que l’on mét au commanſemant de quelques mos, & méme de celui qui fait vn mot, c’ét à dire, que nous ï devons amploïer l’i avec deus petis poins ſur cét létre, au lieu de l’y, comme dans ces mos il ï ét, éle ï parle, il ï a, &c

Comme l’i Grec ne doit pas étre à la fin ; & qu’il n’ét pas necéſaire de le métre au commanſemant, ni au milieu des mos, il doit étre rentranché de nôtre