Aller au contenu

Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fe ſoit réduite à la prononſiaſion, je panſe qu’ils ſeront contans des réponſes que je viens de leur faire ; mais je n’eſpére pas de pouvoir guerir ceus qui nepeuvent ſoûfrir céte faſon d’écrire : car comme un Médecin qui antreprandrét de combatre une maladie incurable, et un Orateur qui voudrét exciter la compâſion dans l’ame de ceus qui ſont miſérables, travaillereent inutilemant, il faut fait faire le méme jujemant de celui qui voudrét oblijer les grans protecteurs de la Langue Latine, à donner leur aprobaſion à l’Ortôgrafe Francéze que nous voulons établir.

Il faut pourtant écoûter leurs raizons, & ï répondre, pour ampécher que leur maladie n’infecte les autres.

L’üzaje qu’il faut ſuivre ; les équivoques qu’il faut éviter ; et l’origine des mos de la Langue Francéze, ſont les fondemans qui les antretiénent dans leur éreur.

Il dizent que l’üzaje doit étre la régle de la parole, & de l’écriture : Mais ils doivent ſavoir que l’üzaje dans une