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Page:L’Esclache - Les Véritables régles de l’ortografe francéze, 1668.pdf/72

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avét laîſé une Maiſon ſi charjée de détes & d’âfaires, que le réglemant an paréſét impôſible : mais il lui a fait chanjer ſi parfaitemantn de face, que les hommes les plus éclairés dans les âfaires le reconéſent avec plaizir pour leur Maître. Il écrit & parle trés-propremant : il écoûte avec douceur ceus qui lui parlent : & les réponſes qu’il leur fait, ſont toûjours des preuves de la ſolidité de ſon jujemant. Il ne faut pas s’étonner, s’il n’a pas û beaucoup d’atachemant à la Langue Latine dans ſa jeunéſe ; puî que c’ét un choze commune aus perſonnes de grande calité que l’on ne contraint pas. Mais ! s’il avét apris les Siances an ſa Langue, il ſerét par la Siance, aûſi bien que par ſes autres calités, l’ornemant de nôtre Siécle, & l’admiraſion des Siécles futurs.

Comme la beauté des Siances depand de l’ordre, je découvrirai ici celui que j’ai gardé dans les livres que j’ai fais, pour expliquer la Filozofie ; & pour établir les Fondemans de la Réligion Crétiéne.

Ie découvre dans le premier l’ordre