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sement de la baronne n’avoit pu
effacer de son visage et de ses manières,
fit que le jeune prince
son maître, prit pour ce page une
affection toute extraordinaire. Il
devint son mignon, le compagnon
de toutes ses promenades,
et l’unique page de son cabinet.
Bragincour qui avoit un peu d’expérience
du monde, et qui avoit
appris l’art de feindre, appréhendant
que des faveurs si singulières
qu’il recevoit de son maître ne
l’exposassent trop aux yeux des autres,
et que la jalousie ne brassât
quelque chose contre lui, se ménageoit
le plus qu’il pouvoit dans
l’esprit de ses camarades, jusqu’à
déclamer contre la dureté du ser-