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vice d’un prince qui sembloit ne
l’avoir engagé que pour lui ravir
sa liberté, et le clouer dans un
cabinet. Cependant il eut beau
faire, il ne put les détromper de
la pensée dont ils étoient prévenus,
qu’il étoit uniquement aimé.
Ils ne voyoient que trop les
égards que leur gouverneur avoit
pour Bragincour, parce qu’il étoit
chéri du prince. En effet, quoique
ce page favori fût trouvé enveloppé
dans les fautes que commettent
ordinairement cette sorte
de jeunesse, il n’éprouvoit point
les châtimens dont on réprimoit
le libertinage des autres.
Ce qui les anima davantage contre lui, fut que Bragincour,