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Page:La Foire Saint Laurent.pdf/51

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LÉONORE.

Mon oncle est boulanger rue Brise-Miche.

DOROTHÉE.

Grand’maman demeure passage du Désir.

CLOTILDE.

Grand-papa reste à Chaillot.

HERMANCE.

Mon tuteur reste rue des Marmousets.

CÉCILE.

Mes parents demeurent aux Bains chinois.

RAMOLLINI.

Voulez-vous vous taire !… (Toutes les voix s’arrêtent.) Là ! attendez qu’on vous interroge et répondez que j’entende… Ah ! (A ce moment, on entend au dehors la voix de Malaga et de Bobêche reprenant le refrain du duo précédent.) Ah ! mon Dieu ! qu’entends-je ? la voix de ma femme ! elle est à Sartres… Mais si !… je ne me trompe pas… c’est sa voix… mélangée à celle d’un homme ! oh ! mon nom qui m’éclate aux oreilles !…

TOUTES.

Qu’est-ce qu’il y a donc ?

RAMOLLINI.

Oun prince trompé ! oh ! je saurai…

DOROTHÉE.

Est-ce que vous êtes malade, à votre tour ?

RAMOLLINI.

Malade ? ah ! bien, oui !

CLOTILDE.

Alors, emmenez-nous. (Toutes en pleurant.) J’ veux m’en aller, na !… hi !… hi !…

RAMOLLINI.

C’est bien ! oui… non… je vais… Oh ! que le diable les étrangle !… oui !… c’est bon je vais chercher un carrosse… et je vous ramène dans votre famille.

CLOTILDE.

Il faut vous attendre ?