Ce n’est pas ma faute, que diable !
Vous me lancez, sans plus d’ façons,
En m’ordonnant de faire l’aimable,
Moi, dam’, j’ai suivi vos leçons.
Quand l’amour déchaîn’ ses tempêtes,
On n’ peut plus y mettr’ le holà !…
J’ pouvais pas crier : « gar’ les têtes ! »
Pourquoi l’ princ’ passait-il par là ?
Pourquoi l’ princ’ passait-il par là ?
Y’a des gens qu’ la fortune adverse
Réserv’ pour les accidents,
Quand on voit un fiacre qui verse,
On peut êtr’ sûr qu’ils sont dedans,
– Vous l’aviez fourré dans la cire,
C’était déjà pas mal comm’ ça,
V’là qu’aujourd’hui, moi j’ai fait pire,
Hélas ! pourquoi l’ princ’ passait-il par là ?
Pourquoi l’ princ’ passait-il par là ?
Le prince Ramolli… Ramolli… Je suis un homme ruiné !… que faire ?
Oui ! que faire ?…
Avant tout, il ne faut pas qu’il le tue… (A part.) Ça serait pousser la plaisanterie trop loin !…
Il ne faut même pas qu’on m’arrête !
Grands dieux ! du bruit à la porte !