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Page:La France foutue, 1796.djvu/156

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NOTES.


un prince Chinois ? Il ménageait plus les hommes que la nation française. Que n’avons-nous plutôt été envahis par les Tartares !

(22) Regrettant mes vertus, et cherchant un asyle… Bien des patriotes ont été trompés, et ont reconnu leur erreur, en voulant une liberté assassine.

Il vaut mieux vivre sous le gouvernement sous lequel on est, que de vouloir en changer, puisque le changement coûte toujours du sang. Les guerres civiles étouffent tellement l’amour de la patrie, qu’on souhaiterait plutôt la voir entièrement détruite, ou subir le joug d’une domination étrangère, que de reconnaître pour souverains ceux que la nature a fait naître dans le pays, et qui n’ont point été nés pour gouverner.

Appartenir par droit de conquête, ou par usurpation, sont deux choses bien différentes ; l’une est le droit de la fraude, l’autre est celui des gens.

Les prêtres de l’Égypte, ne dénommaient leurs usurpateurs que allégoriquement : Cambyse, le Poignard : Chûs, l’Âne, etc.

(23) Vous aurez mis vous-même un terme à votre vie… Souvent les lois sont dictées par la passion, et effacées par le sang. Les leçons du désordre n’apprendront-elles point aux nations à connaître leurs vrais intérêts ?