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Page:La France foutue, 1796.djvu/160

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NOTES.

(30) Les révoltés… Soldats de la République, appelés les bleux. Ils appellent brigands les troupes royales ! C’est quelquefois le sort de l’aigle d’être insulté par un moucheron.

(31) Et du Républicain le coupable héroïsme… Quand l’admiration universelle approuve nos succès, et quand la gloire les couronne, c’est avec ces titres que l’héroïsme justifie ses triomphes : mais ce n’est point en égorgeant qu’on est des héros, ni même en faisant des esclaves.

LA FRANCE.

(32) Surprise, ils ont été vainqueurs de ma faiblesse… Le vingt juin. Les Hongrois, qui avaient conspiré la perte de l’empereur Sigismond, entrèrent dans son palais : mais il alla au devant deux un poignard à la main, et leur dit : « qui de vous sera assez insolent pour me maltraiter ? qu’ai-je fait qui mérite la mort ? si quelqu’un a dessein de me frapper, qu’il avance, je me défendrai. Les factieux se retirèrent ».

Louis XVI, sans poignard, en a imposé à ses assassins. Le peuple soulevé par d’Orléans et ses Jacobins, a respecté les jours du roi, qui devait devenir la proie d’assassins plus féroces.

(33) Ce glaive vengera la France et sa noblesse