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Page:La France foutue, 1796.djvu/84

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LA FRANCE FOUTUE,


Les révoltés enfin, bravent jusqu’à la mort (30).
De cette liberté voici le fanatisme,
Et du Républicain le coupable héroïsme (31),
Voici les maux affreux qui font que nos héros
Consentent à traiter avec de tels bourreaux.

LA FRANCE.

Enfin je n’ai donc plus ni soutiens ni puissance !
L’on a su me ravir tout : jusqu’à l’espérance.

(Elle regarde si l’on vient, et lui montre confidemment le poignard caché sous sa robe).

Ce poignard, qu’à l’instant le destin m’a fourni,

(Elle montre l’appartement d’où elle vient).

Deviendra mon vengeur et sera mon appui.
Surprise, ils ont été vainqueurs de ma faiblesse (32).
Ce glaive vengera la France et sa noblesse (33) !


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