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Page:La France foutue, 1796.djvu/62

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LA FRANCE FOUTUE,

LA FRANCE.

Il n’en est plus pour moi : dites à tous mes maux.




SCENE IV.

LA FRANCE, LA VENDÉE.
(Les Pages du Duc restent au fond du théâtre, et s’y
promènent.)
LA FRANCE.

Ainsi donc sans espoir du trône descendue,
Fille de tant de rois, me voilà confondue (31).
Le sceptre des Henri n’est donc plus dans mes mains (32) !
L’on ne me compte plus parmi les souverains !
Le sort qui me poursuit en ce péril extrême,
Brise dans un instant et sceptre et diadême.
Comptant quatorze fois des siècles glorieux,
Me voilà donc réduite à l’état malheureux
De ramper sous un maître ou de fuir à sa rage (33).
Dois-je donc lui laisser un si bel apanage !…
Ah ! que sont devenus ces valeureux guerriers
Qui des dames étaient les galans écuyers !

Qui