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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 14.djvu/109

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neux, aride et chaud. Dans les endroits très-peu nombreux où il se trouve de l’eau et de la terre végétale, les fruits, le blé et la vigne réussissent à merveille. Le seul avantage dont il puisse se vanter est la pureté de son atmosphère, qui n’est presque jamais troublée par les nuages. Le gouverneur réside à Loretto, bourgade de mille habitans. La pointe la plus méridionale est le cap San-Lucar, situé par 22° 52′ de latitude nord.

La Nouvelle-Californie a un ciel brumeux et humide ; mais le climat y est extrêmement doux, la végétation très-vigoureuse, le sol fertile et bien arrosé. On y cultive avec succès la vigne, l’olivier, le froment. San-Claros-de-Monterey, qui a un port médiocre sur le grand Océan, est la résidence du gouverneur.

Il faut, en allant à l’est, traverser des pays habités par des Indiens libres pour arriver à la province du Nouveau-Mexique la plus septentrionale de la vice-royauté. Elle est fertile ; le climat y est froid. Jusqu’à présent l’on n’y a pas découvert de mines. Elle est traversée dans sa longueur par le Rio-del-Norte, et faiblement peuplée ; Santa-Fé sa capitale, Albuquerque et Taos en sont les seules villes. Les campagnes sont souvent ravagées par les tribus indiennes qui environnent la province ; elle renferme plusieurs espaces déserts, celui que l’on appelle le Muerto a plus de trente lieues de long et la sépare de la nouvelle-Biscaye.

Les provinces de San-Luis-Potosi, Nouveau-