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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 18.djvu/34

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Les productions du New-York diffèrent peu de celles de la Nouvelle-Angleterre. On n’y compte pas plus de mille Indiens : et le nombre des Anglais, vers la fin du dix-septième siècle, montait à huit ou dix mille, dont le principal commerce était en pelleterie, en poisson sec, et surtout en merrain, qu’ils fournissaient à l’île de Madère et aux Açores. Ils portent aussi aux Antilles diverses sortes de viandes fumées, du lard, de la farine, des ognons, des pois et des pommes.

Quoique Charles ii eût compris le New-Jersey dans la donation qu’il avait faite au duc d’York, les Anglais ne commencèrent à s’y établir que plusieurs années après avoir étendu leurs plantations dans les autres parties du New-York. Ils distinguèrent par la suite le New-Jersey de l’est du New-Jersey de l’ouest ; et cette division forma pendant plusieurs années deux provinces distinctes.

Les deux Jersey ont pour bornes l’Océan au sud-est, la Delaware à l’ouest, le Hudson-river à l’est, et l’intérieur du continent au nord. La position de ce pays est entre le 39° et le 40° de latitude septentrionale. En longueur, il s’étend d’environ cent vingt milles sur les côtes maritimes et le long du Hudson-river ; et les Anglais ne lui donnent guère moins d’étendue dans sa plus grande largeur.

C’est à Burlington que se tenaient les assemblées de la province, lorsqu’elle était sous un gouvernement régulier ; mais divers troubles