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Page:La Harpe - Abrégé de l’histoire générale des voyages, tome 27.djvu/149

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récifs des îles du tropique donnent en général les coquillages les plus ordinaires dont parle Linné, tels que les porcelaines, les mîtres, les murex, les buccins les plus communs, les vis et les nérites. Il y a quelques espèces nouvelles à la Nouvelle-Zélande, la plupart très-petites : le peu de mollusques nouveaux que nous avons découverts ont été trouvés dans la mer Atlantique, et nous n’avons rien trouvé dans les autres ordres de la classe des vers.

» Le nombre total des espèces des plus grandes classes d’animaux, savoir, des quadrupèdes, des cétacés, des amphibies, des oiseaux et des poissons que nous avons vus dans le grand Océan, monte, d’après l’énumération faite ci-dessus, à peu près à deux cent soixante-dix, dont le tiers était déjà connu. Supposons que cette quantité forme les deux tiers des animaux de ces classes qui se trouvent actuellement sur les terres ou dans les eaux du grand Océan (quoique nous ayons lieu de croire que la Faune est beaucoup plus étendue), il y en aura plus de quatre cents ; et en supposant les classes des insectes et des vers de seulement cent cinquante espèces, toute la Faune des îles du grand Océan sera composée au moins de cinq cent cinquante espèces, quantité prodigieuse, comparée à celle de la Flore.

» Quoique la plupart des oiseaux de la Nouvelle-Zélande soient remarquables par les jolies couleurs de leur plumage, cependant à l’île Norfolk (qui contient exactement les mêmes