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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/123

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La Comtesse impatientée.

Donne, donne-moi, Cécile… Je vais à coup ſûr éplucher des ſottiſes. A merveille. Elle prend le papier. « Ces Frêlons importuns à qui la nullité de leur être… » Nullité ! Il s’y connaît… « de leur être, et vos caprices, Meſdames ». Il eſt joli celui-là ! (Elle lit.) « Vos caprices, Meſdames, donnent le droit de s’inſinuer par-tout, de gêner, et… que ſait-on ? de s’arranger peut-être aux dépens de l’univers. » Elle ſe fâche. Voilà bien le plus inſolent écrit… J’en ſais aſſez. Qu’on diſe à M. le Chevalier qu’il n’y a point de réponſe, et qu’il peut ſuivre hors de chez moi le Frêlon qu’il a vu l’y devancer… Mais non, ſçachons le reſte… Lis.

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