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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/127

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La Comtesse ayant ce qu’il faut, écrit avec des mines, qui marquent que ſon billet ne ſera pas doux.

Ecoute ce que je lui mande, Cécile. Elle lit. « Tant pis pour vous, Monſieur, ſi vous avez pris de travers la viſite d’un homme avec lequel, à la vérité, j’avais à traiter fort myſtérieuſement de quelque choſe… »

Cécile.

Haye ! haye !

La Comtesse ſouriant.

Il faut bien irriter ſa jalouſie pour l’en punir ; mais tu vas voir. Elle lit. « De quelque choſe qui pourtant n’avoit rien de commun avec vos intérêts… »

Cécile.

Il n’en croira rien. La prévention d’un amant !