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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/152

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un certain monde quelque choſe de ce volume, et de cette cruelle roideur ?

Le Chevalier.

Vous êtes la première qui me faites cette guerre. Juſqu’à préſent mon heureuſe difformité ne m’avait attiré que des éloges.

La Comtesse ſe prêtant beaucoup.

La guerre que je vous fais n’empêche cependant pas… que… (Elle ſoupire & fait un peu la grimace).

Le Chevalier uſant avec ménagement de la complaiſance qu’on lui marque, cherche à s’établir le plus avantageuſement poſſible.

C’eſt que ce céleſte réduit donne ſi peu de facilité… Il prend le parti de le mettre en train par un chatouillement très-vif, avec le doigt dont il ſe ſervait pour reconnaître le terrein.

La Comtesse très-agréablement émue.

Voilà… voilà par exemple ce qu’on appelle du plaiſir. Hélas ! que n’en ſuis-je quitte pour ce que tu m’en fais maintenant. Ha !… ha !… — Que