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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/155

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La Comtesse peu faite à cette continuité de deſirs.

Mais… mais voilà qui eſt d’une folie !… Ne ceſſes-tu jamais !

Le Chevalier.

Ne vous oppoſez pas.

La Comtesse ſe débattant.

Non… non, mon cher… Attends. Je te ſupplie… Grace pour aujourd’hui. Demain… un autre jour, autant qu’il te plaira… Elle eſt la plus faible.

Le Chevalier établi de nouveau.

Deux minutes encor…

La Comtesse ne réſiſtant plus que pour la forme.

Voyez un peu cet entêtement… Chevalier ?… malgré moi !… le beau triomphe !…

Le Chevalier s’agitant comme un homme en convulſion.

Il faudra bien, Divine ! que tu le partages. Le monſtre eſt totalement niché. La vigoureuſe cadence du Chevalier gagne la Comteſſe ; elle rend effort pour effort.