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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/25

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Cécile gaîment.

Ce ſont donc des principes, Madame, que ces gentilleſſes dont il vous plut dernièrement de me faire instruire par votre colifichet de ſoi-diſant Couſin… [Regardant fixément la Comteſſe], que, par parenthèſe, je ſoupçonne beaucoup maintenant de n’être qu’un de Meſſieurs vos Pages ?

La Comtesse finement.

La bonne idée ! Ai-je des Pages à Paris ?

Cécile.

Non pas auprès de votre perſonne ; mais on ſçait que vous les avez placés tous deux, pour leur inſtruction, dans une Académie.

La Comtesse.

Je vois bien qu’on ne ruſe pas im-