Aller au contenu

Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/67

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 53 )


trembler. Aurais-je eu le malheur de vous déplaire ?

La Comtesse avec amitié.

Va, tu es une bonne enfant. Mais une autre fois ne pouſſe pas ainſi tes amis juſques dans leurs retranchemens. Ne t’embarraſſe pas des bornes que peuvent avoir mes fantaiſies. Quand tu en auras toi-même tu reconnaîtras qu’il n’y a rien d’extravagant au monde dont un degré de plus de chaleur dans le ſang ne rend capable… Eh bien, tu t’attriſtes ! Crois-tu, petite niaiſe, que j’aie voulu te gronder ſérieuſement ! Viens, mon cœur, apprends comme je punis les gens que j’aime. (Elle attire Cécile ſur le lit & s’arrange avec elle à peu près comme la premiere fois.) Livre-moi ce bijou délicieux… Allons… je le veux…

C 3