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Page:La Matinée libertine ou les Momens bien employés, 1787.djvu/76

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lui fait pas même l’honneur de le craindre en cas d’indiſcrétion.


La Matinée libertine , ou les Momens bien employés, 1787-séparateur
La Matinée libertine , ou les Momens bien employés, 1787-séparateur
L’Abbé.

En déshabillé ſoigné, en chapeau rond, une badine à la main. Il s’introduit avec une démarche avantageuſe & dit d’un ton à prétention. — N’eſt-il pas un peu matin pour rendre hommage à Madame la Comteſſe ?

La Comtesse.

Non, Monſieur l’Abbé. Je vous attendais… Vous êtes de parole & je vous ſçais gré de cette attention. — Qu’y a-t-il de nouveau ?

L’Abbé d’un ton précieux.

Rien d’auſſi intéreſſant, Madame, que l’éclat avec lequel vous ſortez des bras du ſommeil.