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Page:La Morlière - Les Lauriers ecclésiastiques.djvu/102

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lieux communs que les sottes faciles employent en pareil cas, les amans ne sont jamais contens, votre figure, & la tournure de votre esprit me reviennent assez, je sens que je vous aimerois beaucoup, mais vous autres hommes, vous êtes insatiables ; si je suivois mon penchant, bientôt vous exigeriez des choses… je l’assurai bien positivement que j’avois trop de respect pour elle, pour me conduire de la sorte ; je vis qu’elle doutoit de ce que je lui disois, j’ajoutai des protestations & des sermens, & pour y donner plus de poids, je me mis, pour passer le tems, à prendre des baisers sur sa bouche, & à visiter quelque peu sa gorge : finissez-donc, me disoit-elle, d’un ton nonchalant, ah ! mon petit Abbé que vous êtes libertin ! à mon retour à Paris, j’en instruirai votre Oncle ; je ne répondois à ces menaces, qu’en continuant mes