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Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/37

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je le veux bien : vous seriez trop fier, si je le refusais, votre amour-propre vous ferait croire que je vous crains. On voulut prévenir mes illusions, et j’eus le baiser, mais dans toute sa plénitude.

Dieux ! que devins-je, quand je sentis cette jolie langue, comme dardée par l’amour lui-même, entr’ouvrir doucement mes lèvres ardentes, s’insinuer comme un trait de feu, et chercher la mienne pour s’y joindre et la carresser ! Non, jamais je ne peindrai l’état dans lequel cette langue amoureuse et fur-

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