Aller au contenu

Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/38

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 30 )


tive mît tous mes sens. Je me crus transporté au séjour des dieux, ou dans les jardins d’Amathonte, respirant la volupté sur la bouche de la plus enivrante des déesses.

Il en est des baisers comme des confidences, ils s’attirent, ils s’accélèrent, ils s’échauffent les uns par les autres. En effet, le premier ne me fut pas plutôt donné, qu’un second plus tendre le suivit ; puis un autre plus tendre encore : ils se pressaient, ils entrecoupaient la conversation, ils la remplaçaient ; à peine enfin laissaient-ils aux sou-