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Page:La Nuit merveilleuse ou le Nec plus ultra du plaisir, 1800.djvu/88

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dre de vous, vous vous êtes conduit aussi décemment qu’il soit possible. La nouveauté pique ; vous m’avez trouvée aimable, et j’aime à croire que vous étiez de bonne foi ; mais l’empire de l’habitude est si long à détruire, que je sens, moi-même, que je n’ai pas ce qu’il faut pour en venir à bout : j’ai, d’ailleurs, épuisé tout ce que le cœur a de ressources pour enchaîner. Que pourriez-vous espérer maintenant près de moi ? Que pourriez-vous désirer ? et que devient-on avec une femme, sans le desir et l’espérance ? Je vous