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Page:La Pêche de la sardine en Bretagne.pdf/22

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bocaux et des cruchons de sardines marinées, il en trouverait facilement l’écoulement, dans des conditions bien supérieures comme rendement à celles qu’il obtient par ailleurs.

Ce sont des essais à tenter et je suis convaincu que ces petits moyens donneront à ceux qui en prendront l’initiative plusieurs centaines de francs par an pour chaque ménage. Dans leurs modestes ressources, cela représenterait une grande somme de bien-être.

Le marin-pêcheur exerce un des plus rudes métiers qui existent. Il court des dangers incessants et ne rapporte, la plupart du temps, qu’un produit insuffisant pour donner à sa famille le pain nécessaire.

Ses détracteurs sont nombreux, car on lui reproche, avec raison malheureusement, plusieurs défauts, mais on n’admire pas assez l’esprit d’indépendance et l’intrépidité de ces hommes, qui sont la gloire de notre flotte et qui synthétisent ce qu’il y a de meilleur dans le caractère breton.


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Orléans. — Jmp. Auguste Gout & Cie