sée de six mois, devaient, en effet, avoir des conséquences sur la discipline.
Dans les équipages, en contact avec une population exubérante, et dont « les femmes fort belles, n’étaient pas ingrates d’accorder quelques faveurs aux Français, préférablement aux Espagnols qui les retenaient fort soumises », il y eut des désertions, vite réprimées, car les coupables, ne sachant où aller, comme des oiseaux échappés d’une cage, se faisaient prendre par les Espagnols.
Il y eut aussi des rixes, suivies de mort d’hommes.
« Le sieur des Douets, lieutenant de monsieur du Coudray Perrée, reçut plusieurs coups de tranchant d’épée sur la tête, et à la main droite, et le sieur des Grèves Guyon, officier du sieur de Launay, reçut une blessure à la tête, d’un coup d’esponton ».
Pour mettre fin à ces désordres, le corrégidor écrivit aux capitaines « de ne point permettre à qui que ce soit des équipages de descendre à terre, à l’exception d’un officier de chaque bord, pour y prendre ce qu’il aurait besoin de rafraîchissements ».
Un désaccord était aussi survenu entre du Coudray Perrée et le sieur de Launay, dont la