dont les aventures ont fait l’objet d’un intéressant récit[1].
En présence de cette négligence des autorités, de cette insuffisance dans leurs mesures répressives, on est naturellement disposé à supposer de leur part une complaisance intéressée en faveur des bénéficiaires de ces entreprises, alors qu’il s’agissait, peut-être, tout simplement, de ne pas s’exposer, en montrant trop de rigueur, à mécontenter le commerce malouin, et à tarir une des plus grandes sources de la richesse publique.
Parmi les Malouins, qui suivaient, avec attention, la liquidation de ces opérations, se trouvait l’ancien commandant du Comte de la Bédoyère et du Saint-Charles, Pierre Perrée du Coudray, sieur de La Villestreux, qui n’y avait pas pris part en personne, mais dont les intérêts s’y trouvaient fortement engagés.
Dans une déclaration qu’il faisait, en effet, le 28 février 1708[2], à Saint-Malo, à l’occasion de son deuxième mariage, avec Marie du