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Page:La Villestreux, Deux corsaires malouins sous le règne de Louis XIV, Libraire ancienne Honoré Champion, 1929.djvu/258

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DEUX CORSAIRES MALOUINS

Motay Bossinot, il énumérait toutes les valeurs, même immobilières, qu’il possédait.

Il mentionnait, en donnant les chiffres de leur estimation, les « effets, meubles, linge à son usage et à celui de sa défunte femme ; la vaisselle, tant d’argent que d’étain, et l’argent monnayé se trouvant, en sa maison et demeure, en cette ville ; » et ensuite les immeubles qui lui appartenaient en totalité, ou en partie, dont un « proche la Croix, » et un autre « proche Saint-Benoît ».

Il parlait aussi de l’acquisition de « la terre et maison de La Villestreux, faite du vivant de sa défunte épouse » ; et des droits payés pour sa charge de conseiller et secrétaire du Roi.

Puis, il énumérait les valeurs qui lui appartenaient, d’après « un contrat sur la province » ; et les versements qui devaient lui être faits, à des dates fixées, par les gabelles, et par les fermiers généraux.

Enfin, pour terminer, il citait les navires sur lesquels il avait engagé des sommes importantes, « aux risques de la mer ».

Ces navires étaient : le Brilhac, la Confiance, la Marie-Angélique, le Saint-Charles, la Reine-