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Page:La Villestreux, Deux corsaires malouins sous le règne de Louis XIV, Libraire ancienne Honoré Champion, 1929.djvu/41

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LA GUERRE DE COURSE

la traduction du rapport du capitaine hollandais, qui dit appartenir au port d’Amsterdam ; la traduction des lettres et documents trouvés à bord ; les procès-verbaux ; l’énumération de la cargaison ; l’indication, par lots, des objets et marchandises, mis en vente, par adjudication. On y voit que la Justice contenait de la soie, de l’indigo, de la cochenille, vendue pour un total de 280.000 livres ; de la vaisselle, et des barres d’argent, pesant, environ, 5.000 marcs. On y remarque enfin une note manuscrite disant « le 10 pour cent à monseigneur de Chaulnes ». Mais le total général de la valeur de la cargaison et du produit des ventes, n’est pas indiqué.


Pendant l’année suivante, en 1691, il n’y eût pas de faits d’armes très importants, sur mer.

Duquesne s’empara de quelques vaisseaux anglais et hollandais, aux Indes Orientales.

Le comte d’Estrées se trouvant, avec une flotte, dans la Méditerranée, y eut quelques engagements devant Barcelone et Alicante.

Tourville ramena plusieurs bâtiments anglais à Port-Louis.

Plus au nord, Jean-Bart et le comte de For-