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Page:La Vrille - Le journal d’une masseuse, 1906.djvu/221

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LE JOURNAL D’UNE MASSEUSE

— C’est bien, monsieur, je suis à vos ordres.

Il se déshabilla complètement et ne garda que sa chemise. Puis il s’étendit sur le divan et je commençai mon travail.

Mais le vieux cochon voulait autre chose qu’un banal tripotage de ses cuisses et de ses mollets. Avec sa main, il guidait mes mouvements, toujours plus près des organes, et je voyais ses yeux chavirer.

Soudain, il se retourna sur le ventre en criant :

— Tape fort, nom de Dieu !

Et ma main s’abattit en avalanche sur l’écroulement lamentable de ses fesses. Je frappais à tour de bras, aussi fort que je le pouvais. Lui, cramponné au divan, s’agitait en poussant de petits cris rauques.

Enfin, au bout de dix minutes, il m’ordonna de cesser et il demeura quelques instants immobile, haletant, cependant qu’un peu de bave coulait de sa bouche.

Puis je m’employai à le revêtir et il s’en alla bientôt, en chancelant. Sur la porte, il me prit le menton et sa main s’égara sur mon corsage, sur mes hanches…