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Page:La belle Cauchoise, 1788.djvu/104

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                            II

Philis qui semblait n’être née
Que pour satisfaire nos sens,
Philis qu’on croyait destinée
À conserver tout notre encens,
Résiste à tes plus fortes armes !
En vain de l’attrait de ses charmes,
Mon vit brûlant est il épris !
Hélas ! peut-on passer plus outre ?
Philis n’a pour le plus beau foutre
Qu’indifférence et que mépris.

                            III

Que dis-je, l’indigne Bougresse
Me voit… réduit presque aux abois ;
Pour mieux lui prouver ma tendresse
Bander, rebander mille fois ;
Ma couille, sans cesse abattue,
S’échauffe, s’emplit à sa vue :
Mais loin d’en exprimer le jus,
La garce à ma main laisse faire
Un devoir qui n’est qu’un salaire
Pour tous les cons, pour tous les culs.

                            IV

Grand dieu ! pour en tirer vengeance,
Permets que Philis, dans mes bras,
Vienne chercher la jouissance
De ce manque à ses appas !
Permets que de son con, la flamme
Aille brûler jusqu’à son âme.