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Page:La belle Cauchoise, 1788.djvu/11

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LA BELLE CAUCHOISE.


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Il est assez d’ordinaire que quand on ne peut plus goûter les plaisirs on cherche à les décrier, Eh ! pourquoi déconcerter ainsi la jeunesse ? n’est-ce pas à son tour à s’ébattre et sentir l’amour ? N’anathématisons donc pas ces plaisirs, que comme on le faisait dans la Grèce, où ils n’étaient défendus que pour en multiplier le charme et la fécondité : alors, vieillards moins déraisonnables quoique vieux avant la vieillesse, vous serez supportables, et peut-être même aimables encore : cette idée de philosophie doit suffire au lecteur pour lui donner d’avance la clef de celles dont je vais lui faire part : ainsi sans autre préambule, j’entre en matière.

Tous les êtres pensants ont un penchant favori qui les entraîne, et qui semble l’emporter sur toutes leurs autres passions ; J’ai le mien comme les autres, c’est l’amour du plaisir, disons mieux, de la fouterie ; c’est là véritablement la cause de

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