reçue ; aussi le lendemain je fus plus
exacte que la veille : j’allai la voir sur
les trois heures et demie. En entrant dans
sa chambre je l’aperçus négligemment
couchée sur le bord de son lit ; elle faisait
semblant de dormir et de rêver, elle
ne parlait qu’en soupirant ; ses jupes
étaient levées ; je vis son bijou à découvert ;
il était surmonté d’une élévation
flasque et ridée, j’en ai su la raison depuis ;
elle avait le doigt à l’orifice, et paraissait
se donner du plaisir.
— Ah ! ma chère, ah ! ma tendre amie, disait-elle ; oui, je t’aime, je t’adore… je n’en puis plus… je me meurs…
— Mon dieu, m’écriai-je aussitôt.
— Qu’est-ce donc ? répondit-elle en s’éveillant ; qui est là.
— C’est moi, répliquai-je ma chère sœur ; voulez-vous que j’aille chercher quelqu’un du couvent.
— Non, ma fille… non, me voilà revenue.
Alors elle laisse tomber ses jupes et m’embrasse avec une vivacité sans égale. — Je pensais à vous dans l’instant, me dit-elle. Ah ! que j’avais de plaisir ! Ne di-