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Page:Labé - Œuvres, t. 1-2, éd. Boy, 1887.djvu/374

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NOTES.


nom qu’elle portait au moment où il parlait, et ensuite parce que Louise Labé, étant la fille d’un cordier, a pu être surnommée Belle Cordière avant son mariage avec un cordier.


P. 55, l. 25. — Il existe à la Bibliothèque nationale un exemplaire du portrait de Louise Labé gravé en 1555 par Woëiriot. Ce portrait cité par le P. Le Long était inconnu à Lyon, où on a représenté la Belle Cordière de diverses façons très fantaisistes. C’est M. Brouchoud qui a révélé son existence en 1871 ; et, depuis cette date, quelques figures ont été peintes d’après la reproduction de l’original qu’il a fait graver par Dubouchet.

Un sculpteur lyonnais, M. Devenet, a exposé au Salon de l’année 1886 un buste d’après la gravure de Woëiriot : la ville de Lyon devrait bien le placer dans son musée à la place de la fantaisie exécutée par Foyatier en 1828.


P. 58, l. 6. — L’existence de cette édition de 1552 a été contestée. Cependant un exemplaire des Rymes de gentile et vertueuse dame D. Pernette du Guillet Lyonnaise, de nouveau augmentées (Lyon, par Jean de Tournes, 1552, in-8 de 84 pages), figure dans le Catalogue de la bibliothèque du marquis de Canay. Ce bel exemplaire, le seul connu jusqu’à présent, provient, dit Porquet, de la vente R. Hébert.


P. 59, l. 23. — Voir à l’Appendice la note sur la famille de Bourges.


P. 60, l. 15. — Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire de la République des lettres depuis Homère jusqu’à nos jours, Paris, chez Durand, 1761, vol. I, p. 157.


P. 69, l. 24. — On lit dans les comptes de François Coullaud : « Recepte faicte par le présent recepveur à cause des aultres deniers levez extraordinairement à cause des troubles et saisye d’icelle ville par ceulx de la nouvelle religion… Ledit quatriesme juillet mil V LXII (reçu) de Louise Labé XXV l. t, pour la moitié de sa cotisation. » Le second paiement a lieu le 3 novembre. Ainsi ce n’est plus Ennemond Perrin, mais Louise Labé