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Page:Labriolle - La Réaction païenne, 1934.djvu/499

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IV

Le recueil dont il vient d’être parlé n’est pas le seul qui nous soit parvenu. Nous en pouvons lire d’autres encore dont il n’est pas facile de préciser la date ni de repérer l’origine, mais qui contiennent aussi beaucoup d’éléments significatifs.

Deux manuscrits du xive siècle, le Codex Parisinus Graecus 450 (celui-là même qui renferme les œuvres de saint Justin), et le Codex 273 du Μετόχιον τοῦ ἁγίου ταφοῦ, à Constantinople — publié par Papadopoulos-Kerameus, en 1895 — nous font connaître, le premier, cent quarante-six Quaestiones, le second, cent soixante-et-une, sur des thèmes variés. Ces deux manuscrits se complètent assez heureusement, et, au point de vue du texte même, se prêtent un mutuel secours.

On en désigne d’ordinaire le contenu par ce titre : Responsiones ad orthodoxos de quibusdam necessariis quaestionibus, quelquefois abrégé en Quaestiones et Responsiones ad orthodoxos.

Le Codex Parisinus Graecus 450 offre seul trois autres séries de Questions : des Quaestiones Christianorum ad Graecos (soit cinq questions posées par les chrétiens aux « Grecs », avec les réponses des Grecs, suivies elles-mêmes de longues réfutations) ; des Quaestiones Graecorum ad Christianos (soit quinze questions posées par les païens, avec les réponses des chrétiens) ; enfin une réfutation de certains dogmes aristotéliciens, Confutatio dogmatum quorundam Aristotelicorum, où sont discutées diverses doc-