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INTRODUCTION


On trouvera ici, pour la première fois réunies en grand nombre, des lettres que, durant les six dernières années de sa trop courte vie, Jules Laforgue adressa à sa sœur, à l’un de ses frères, à quelques-uns de ses amis les plus chers ou les plus empressés à favoriser les débuts de sa carrière, comme à alléger de sa fin les soucis et les souffrances.

À plusieurs reprises, des lettres de Jules Laforgue avaient été données dans des revues, aussi bien dès le lendemain de sa mort (comme ces Lettres à un ami publiées dans l’Art Moderne de Bruxelles en décembre 1887) que tout récemment (celles, entre autres, que M. Édouard Dujardin a mises au jour l’an dernier dans les Cahiers Idéalistes : mai 1923). Une édition des Œuvres de Jules Laforgue publiée antérieurement, (Mercure de France, 1900-1903), contenait, dans son troisième vo-