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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/12

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VI
ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

lume : Mélanges Posthumes, un premier groupement de ces lettres, mais il n’en comprenait qu’une trentaine qui n’étaient adressées qu’à trois destinataires. On en trouvera ici environ cent cinquante et à quatorze personnes différentes, soit qu’on les ait tirées de la Revue Blanche, de l’Art Moderne, de la Cravache parisienne, de Lutèce, où elles étaient demeurées, soit qu’elles nous aient été communiquées en manuscrit par leurs destinataires ou leurs possesseurs actuels.

Nous nous sommes efforcés, non seulement d’en offrir au lecteur un texte en tout point correct, d’en éclairer les allusions, d’en spécifier les circonstances, mais encore d’en préciser les dates laissées souvent incomplètes par l’écrivain.

Nous avons été assez heureux pour pouvoir, soit par l’examen des lettres mêmes, soit à l’aide d’un précieux Agenda tenu par Laforgue pendant l’année 1883, attribuer presque à chacune de ces lettres une date indubitable, lors même que l’écrivain n’y avait porté qu’une indication imprécise de jour et de mois.

La réunion de ces lettres nous a été singulièrement facilitée par un concours de bonnes volontés au premier rang desquelles il me faut citer Madame G. Labat (née Marie Laforgue) et M. Félix Fénéon, à qui nous devons