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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/137

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LETTRES 1881-1882

XXVIII

À Mme MULLEZER

Dimanche matin, Spleen.
[février 1882].
Mon cher poète,

Qu’est-ce que c’est que ce bout de lettre que je reçois ! D’abord cela ne commence par rien : ni cher Monsieur, ni cher ami, ni rien (l’appellation qui doit répondre à notre… nuance, n’existerait-elle pas ou bien avez-vous eu peur ?) puis cela ne finit par rien, et pas de signature. Heureusement, ces lignes me parlaient d’un éternel toutou et j’ai pu deviner de qui tout cela venait.

Maintenant, laissez-moi transcrire ici, sans intention d’ailleurs, et tout simplement pour aller jusqu’au bas de cette page sans frais personnels, la dernière phrase de votre billet : « Je suis bien, bien triste de bien, bien des choses qu’on ne peut pas