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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/191

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LETTRES 1881-1882


Depuis l’éternité, croyez-le bien, Madame,
L’Archet qui sur mes nerfs pince ces tristes gammes
Appelait pour ce jour nos atomes charmés[1].

Voilà, illustre Sanda : sur ce, je vous baise le bout des doigts : sans que cette faveur (que je m’octroie) me fasse oublier que votre télégramme n’est pas une lettre et que vous m’en devez une longue.

Votre
Jules Laforgue.
  1. Ce sonnet figure également dans le Sanglot de la Terre. (Cf. Poésies, t. I.)