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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/192

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ŒUVRES DE JULES LAFORGUE

XLV

À Mme MULLEZER

Coblentz, jeudi [13 juillet 1882].
Étrange et Chère Madame,

J’espère que ma lettre arrivera avant votre départ.

J’avais peur, devant votre silence, que ce sonnet ne vous eût fâchée.

Il n’en est rien[1]. Quand nous fâcherons-nous un peu ?

Dans une semaine, je serai probablement à Paris. Pour que vous ne me mettiez pas à la porte, je vous envoie votre sonnet.

N’allez pas devant ces vers-ci,
Ô spécimen du faible sexe,
En un accent très circonflexe
Courber votre divin sourcil.

  1. Hélas ! [Note de Laforgue].