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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t4, 1925.djvu/203

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LETTRES 1881-1882

chose de plus près du cœur du maître. Et puis, c’est de la copie, et de la considération, et des postes au Louvre ou ailleurs, et le ruban rouge talisman, etc., etc.

Mes articles d’art, — deux — vous les lirez à Paris. Je ne les ai pas moi-même.

J’aime beaucoup vous envoyer des vers. Mais je n’ai rien qui vous distrairait hors une pièce longue, un brouillon incopiable.

Connaissez-vous de moi une petite pièce : Les lys de mai en sang ? Elle est courte. Je vous l’envoie.

Écrivez-moi plus souvent. Je vais écrire à Kahn.

Dites-moi un peu votre santé : n’avez-vous plus de maux d’estomac ?

J’ai fait deux visites à Francfort et par conséquent à la maison de Schopenhauer. L’Impératrice me taquine rapport à ce « vilain homme ».

Ce soir je vais à l’Opéra avec mes amies. Puis ma lecture, un roman d’H. Malot.

J’ai trouvé à Hombourg de bonnes cigarettes.

Mon frère travaille et cherche à voir la nature en clair.

Votre
Jules Laforgue.