Aller au contenu

Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/248

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
230
ŒUVRES COMPLÈTES DE JULES LAFORGUE

Vendredi 11. — L’Étincelle. Le Monde où l’on s’ennuie. (Quelles pièces idiotes !) Devoyod — — P. Reney[1], etc. — Averses. La Reine de Wurtemberg. Keine Vorlesung.[2]

Samedi 12. — Averses — Pas de lecture, le soir. Scène — Yulichen. Complainte des pianos — Rouge de faire mon portrait dans le miroir.

Dimanche 13 [Pentecôte]. — Schönes Wetter — Que fait Théo — spleen — Encore quinze jours et à Berlin.

Spleen effroyable !  ! — Ah ! il faudra soigner ça — Ce couronnement[3] sera peut-être une distraction — L’orchestre d’à côté fait rage — Quel métier.

Lundi 14. — Embêtement fixe : nombre infini de degrés au-dessus de zéro. Été chez du Camp —

Sous prétexte de Pentecôte — Débauches de l’orchestre d’à côté — Salade de valses, d’ouvertures, de rhapsodies, de marches, etc… Puis les cloches de la Vallée — Qu’est-ce qui m’arrivera mardi 15 ?

  1. En représentation au théâtre du Kurhaus.
  2. Pas de lecture, à cause de la visite de la Reine de Wurtemberg.
  3. Le couronnement du tzar Alexandre III. On s’attendait alors à des incidents sensationnels, bombes, Kremlin miné, etc.