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Page:Laforgue - Œuvres complètes, t6, 1930.djvu/249

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AGENDA

Mardi 15. — Il ne m’est rien arrivé.

Mercredi 16. — Été chez du Camp. Chaleur accablante — Cigares — Promenades accoutumées — Mlle de Kérouare[1].

Jeudi 17. — Cette fête des gens — Humanité, encore une fois, que tu me fais de la peine. — Lecture — Le verre d’huile de du Camp. Dans la nuit — complainte des bals — En bas on danse — Les crins-crins, le piston, les baisers de Strauss. — Ô terre, ô terre, que tu me fais de la peine[2].

Vendredi 18. — Visite à du Camp — Longue « bavette » comme dit Taine. Le portrait de Judith la filleule (500.000) — La visite au salon — perruque — Devenons-nous fous. Manet relevant de l’ophtalmologie ne voyait que les surfaces planes — Les portraits du siècle — David et surtout Gros (énorme). Deux sortes de gens de lettres — ceux qui les aiment et ceux qui en vivent. Puvis et Massenet, bons garçons — Clairin.

Samedi 19. — Rien — L’arrivée de la Vie

  1. Roman de Jules Sandeau.
  2. Cf. Complainte du soir des Comices agricoles

    Ô Terre, ô terre, ô race humaine.
    Vous me faites bien de la peine !