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Page:Lagrange - Œuvres (1867) vol. 1.djvu/740

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ce qui réduit l’équation (E) à celle-ci :

par laquelle on voit que doit aussi être divisible par de manière qu’on aura

et par conséquent, en divisant toute l’équation par

Si était égal à alors, comme et sont premiers à ils seraient tous deux impairs ; par conséquent leurs carrés seraient chacun un multiple de augmenté d’une unité ; de sorte que la différence de ces carrés serait nécessairement un multiple de on aurait donc

et l’équation (F) deviendrait, à cause de

ainsi il faudrait nécessairement que l’une ou l’autre des quantités fût divisible par c’est-à-dire par comme dans le cas précédent.

8. 3o Soit étant des nombres premiers, il faudra donc, en vertu de l’équation (B), que l’une ou l’autre des quantités soit divisible par ce qui rentre dans le cas du no 6 ; ou bien que l’une soit divisible par et l’autre par Soit donc

et l’équation (A) deviendra

de sorte qu’il faudra aussi que soit divisible par donc,